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Pour la fin du génocide, la libération de Georges Ibrahim Abdallah et la fin des poursuites contre les soutiens de la Palestine.
lundi 23 juin 2025
Malgré un changement (tout en retenue) de discours du gouvernement français, concernant l’action destructrice de l’armée israélienne au Proche-Orient, celui- ci continue néanmoins, d’organiser la répression contre les soutiens de la Palestine et notamment contre le premier à la subir en France : Georges Ibrahim Abdallah.
Le 20 février denier, la cour d’appel de Paris prononçait un avis, à certaines conditions, favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Mais le parquet général s’est immédiatement pourvu en cassation, obligeant à une nouvelle audience le 19 juin.
À cette occasion, il est demandé à G.I. Abdallah « de justifier d’un effort conséquent d’indemnisation des parties civiles ». Une « mesquinerie juridique » inédite selon son avocat. (Les États-unis ont aussitôt « actualisé » leur demande en la réévaluant à 250 000 $ !). Une nouvelle offensive pour le maintenir en détention, lui qui est libérable depuis 1999 !
Au cas de répression historique de Georges, de nombreux autres se sont rajoutés et particulièrement depuis octobre 2023. Depuis, ce sont près d’un millier de personnes qui ont été poursuivies et réprimées pour leur dénonciation du génocide à Gaza. Parmi celles-ci, on compte des enseignants, des personnels de santé, des syndicalistes, des imams et représentants religieux...
Mais l’État cible aussi des représentants politiques comme Rima Hassan, députée européenne
LFI convoquée en avril dernier pour apologie du terrorisme, et récemment arrêtée puis détenue illégalement par les autorités israéliennes pour sa participation pacifique à la flotille de la liberté pour Gaza. C’est le cas également d’Anasse Kazib, syndicaliste Sud- Rail et porte parole de Révolution Permanente, qui passera en procès le 18 juin.
Une criminalisation qui se poursuit contre les organisations de soutien à la Palestine, à l’image de la dissolution de Palestine V aincra en février, de la procédure de dissolution intentée contre Urgence Palestine depuis le mois dernier ou des perquisitions contre des militants du Comité Action Palestine à Bordeaux...
Et pendant ce temps là, à Gaza, les camions d’aide humanitaire restent bloqués à la frontière, les communications sont coupées, ce qui rend les achats via des applications, impossibles. On apprenait récemment que le kilo de tomates ou de farine atteignait 20€, un oignon : 12€, et une boîte de lait maternel : 75€ !! Cette crise humanitaire perpétrée sciemment par le gouvernement israélien et ses complices occidentaux, a pour effet de remplacer la solidarité traditionnelle gazaouie, par la lutte pour la survie !
Dissoudre la société palestinienne de l’intérieur, anéantir le passé, le présent, et l’avenir d’un peuple, et criminaliser celles et ceux qui osent le dénoncer, semblent être les objectifs fixés par le gouvernement israélien et imposés à ses partenaires politiques étrangers.
HONTE A EUX !!
20-21 juin 2025