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Ce que les Palestinien.nes attendent du mouvement de solidarité mondiale
mardi 2 décembre 2025
28/29 novembre 2025
1. Respecter et défendre l’ensemble des droits du peuple palestinien ;
2. Isoler le régime d’oppression israélien en mettant fin à toute complicité de l’État, des entreprises et des institutions avec celui-ci.
Nous relayons ici l’appel aux actions de solidarité urgentes, lancé par un consensus de syndicats et de la société civile palestinienne :
Blocage, occupation ou perturbation des autoroutes, ponts, ports et installations stratégiques des entreprises complices dans le domaine des armes, des technologies, des médias, de la finance et autres ;
Manifestations de masse et actions pacifiques perturbatrices devant les bureaux gouvernementaux (ministères du commerce, des transports ou des affaires étrangères, par exemple) ou les parlements, pour exiger qu’ils respectent leurs obligations légales en vertu du droit international, notamment en :
– Imposant « un embargo total sur les armes à destination d’Israël, en mettant fin à tous les accords, importations, exportations et transferts d’armes, y compris les biens à double usage », comme l’ont demandé des dizaines d’expert·es des droits humains des Nations Unies``
– Annulant ou suspendant « les relations économiques, les accords commerciaux et les relations universitaires avec Israël qui peuvent contribuer à sa présence illégale et à son régime d’apartheid dans les territoires palestiniens occupés »
– Rejoignant le Groupe de La Haye, l’initiative interétatique la plus prometteuse à ce jour visant à promouvoir des sanctions concrètes et des mesures de responsabilisation significatives et conséquentes
– Expulsant l’apartheid israélien de l’ONU et en faisant pression pour que des sanctions légales, similaires à celles imposées à l’apartheid sud-africain, soient prises à son encontre.
– Adaptant les politiques d’immigration et de visas aux normes juridiques internationales, notamment en mettant fin aux accords d’exemption de visa avec Israël et en mettant en place un contrôle des personnes soupçonnées d’être des criminels de guerre israéliens.
Participation, lorsque cela est possible, à des grèves et à la dénonciation scrupuleuse de toute complicité dans le génocide au sein des institutions et sur les lieux de travail, notamment dans les universités et les conseils municipaux ;
Intensification des campagnes de boycott contre les cibles prioritaires du mouvement BDS, notamment par des perturbations pacifiques dans les magasins et les bureaux des entreprises, ainsi que par des actions sur les réseaux sociaux ;
Lancement de vastes campagnes intersectionnelles pour contraindre les institutions — notamment les conseils municipaux, les universités, les syndicats, les hôpitaux, etc. — à adopter, le cas échéant, des politiques d’approvisionnement et d’investissement éthiques qui excluent les entreprises sciemment et systématiquement impliquées dans de graves violations des droits humains, en particulier les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide.
Ensemble, nous pouvons et devons mettre fin à toute complicité dans la « solution finale » d’Israël pour le peuple autochtone de Palestine. Ensemble, nous pouvons démanteler l’apartheid israélien, tout comme l’apartheid sud-africain a été démantelé. Tout autre résultat serait un échec pour l’humanité.
