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Communiqué de presse de Couserans-Palestine...

mercredi 20 novembre 2024, par couserans palestine

Communiqué de presse de Couserans-Palestine

Georges Ibrahim Abdallah : 40 ans de trop en prison !

A l’appel de Couserans-Palestine, des syndicats Solidaires et FSU, des partis LFI et NPA, une trentaine de personnes se sont réunies devant la préfecture jeudi 14 novembre de 11h à 12h30.

Il s’agit d’une initiative nationale du Collectif pour la libération de G. Abdallah qui, après la manifestation du 26 octobre devant la prison de Lannemezan, vise à faire pression sur l’État pour exiger qu’il soit expulsé vers le Liban, comme le réclament depuis de nombreuses années les Libanais.

En effet le 15 novembre, le tribunal d’application des peines doit se prononcer pour son expulsion vers le Liban*

Une délégation a été reçue pendant près d’une heure par la directrice de cabinet du Préfet : nous rappelé qu’il est libérable depuis 1999, après avoir effectué sa peine de 15 ans de prison ! Nous avons remis le témoignage de son avocat qui rappelle, entre autres, que le dossier est vide : Yves Bonnet, directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST), Alain Marsaud, magistrat antiterroriste, et Robert Pandraud, ministre délégué à la Sécurité (1986-1988), ont tous déclaré que Georges Ibrahim Abdallah et sa famille n’étaient pour rien dans les attentats des années 1980 pour lesquels il avait été mis en cause !

Non seulement il a effectué 15 ans de prison sans motif mais il est maintenu en prison depuis 1999 à la demande d’Israël, des USA et des présidents et premiers ministres qui se sont succédé depuis !

Nous avons profité de cette audience pour protester contre l’attitude des banques qui bloquent l’envoi du règlement des livraisons d’eau potable à Gaza que nous tentons de poursuivre avec difficulté malgrè le génocide en cours à Gaza

* 15/11 : le tribunal ordonne la libération condition conditionnelle de Georges I. Abdallah à compter du 6 décembre. Subordonnée à sa sortie du territoire. La décision n’est pas conditionnée à la prise d’un arrêté d’expulsion par le gouvernement. Le parquet fait appel

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