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Communiqué de Couserans-Palestine suite au rassemblement du 25 juillet devant la préfecture de Foix
mardi 29 juillet 2025, par
Pour la 3eme fois en 3 mois, une centaine de personnes se sont réunies, tout au long de la journée du 25 juillet, devant la préfecture de Foix, pour exiger de notre gouvernement des actes clairs à l’encontre du gouvernement israélien. Oui le chef de l’État vient d’annoncer que la France reconnaîtra l’État de Palestine en Septembre, devant les Nations Unies. Mais pourquoi en septembre ? Devant le massacre qui s’intensifie la France doit prendre des décisions immédiates : embargo sur les armes, rupture de l’accord d’association UE – Israël, ...
Ainsi, une délégation (composée de la CNT, du NPA, de Solidaires, des Écologistes, de LFI et de Couserans-Palestine) a rencontré la directrice de cabinet du préfet et a souhaité tout d’abord connaître l’avancée des pistes proposées lors de leurs précédentes entrevues, en mai et juin derniers :
– rassemblement par le préfet des différents acteurs de la gestion de l’eau en Ariège pour leur rappeler qu’il était possible de mettre en place un système de solidarité (notamment pour aider les populations les plus vulnérables), en octroyant une part infime de leurs budgets à la solidarité internationale.
– identification et sensibilisation par le préfet des différentes entreprises du département, qui seraient, de près ou de loin, liées au génocide en cours à Gaza.
La réponse a été que rien de tout cela n’avait été entrepris ! Pour la délégation, c’est une volonté claire d’inaction !
Elle a ensuite rappelé les multiples mesures et sanctions prises par la France et l’UE contre la Russie (et ses intérêts). Et parallèlement leur absence totale d’actions envers la politique d’anéantissement menée par d’Israël.
Il existe pourtant des possibilités comme rejoindre le groupe de la Haye ou participer à la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël auprès des instances internationales.
De même, elle a rappelé les obligations qu’avait la France au regard du Droit international, face à la situation catastrophique engendrée par le gouvernement israélien. Bien sûr la reconnaissance prochaine de l’État de Palestine par la France, a été évoqué, mais il a été souligné que l’urgence absolue était l’arrêt des bombardements israéliens et la livraison d’aide humanitaire massive. Il faut des actes ! Il faut des sanctions !
Les réponses faites par l’administration préfectorale ne varient que très peu au fil des rencontres :"le temps diplomatique est un temps long", "la France œuvre pour la révision de l’accord d’association UE - Israël mais a besoin de ses partenaires européens", ou encore " la France se félicite de n’avoir jamais rompu le dialogue avec les belligérants"...
Une fois de plus, les participant.es sont reparti.es avec le douloureux sentiment que l’éradication du peuple palestinien, ne préoccupait pas vraiment notre gouvernement.
A l’extérieur, banderoles et drapeaux palestiniens en guise de décor dans une ambiance chaleureuse, les militant.es ont pu écouter des poèmes, des chants palestiniens, ou même apprendre le dabké (danse traditionnelle).
Une mise en scène commémorant les milliers de victimes gazaouies a également marqué la journée : une vingtaine de corps étendus sur la chaussée enveloppés de draps blancs en guise de linceuls ...
Malgré la douleur devant la situation apocalyptique en Palestine une bonne nouvelle nous est parvenue : la libération de Georges Ibrahim Abdallah ce même 25 juillet, après 41 années passées derrière les barreaux !!
Couserans-Palestine, le 29 juillet