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Vendredi 23 mai toute une journée devant la préfecture de Foix !

Pour la Palestine libre !

samedi 7 juin 2025

Vendredi 23 mai 70 personnes ont passé 10 heures devant la préfecture de Foix, certaines en jeûnant symboliquement, pour interpeller le gouvernement français sur son inaction face au génocide des Palestinien.ne.s. Affiches, banderoles et drapeaux palestiniens ont été accrochés aux grilles toute la journée !

Des lectures et des chants partagés ont rassemblé les manifestant.e.s. Le stand de Couserans-Palestine a accueilli de nombreux visiteurs. Leur très grande générosité servira à financer des distributions d’eau à Gaza que l’association poursuit depuis des années malgré les difficultés !

Le préfet de l’Ariège, Simon Bertoux, a reçu pendant plus d’une demie-heure dans la salle J. Moulin, une délégation composée de représentant.e.s des associations, syndicats, partis politiques suivants :
Amnesty International, Parti Ouvrier Indépendant, Confédération Paysanne, La France Insoumise, Les Écologistes, le Nouveau Parti Anticapitaliste, la Confédération Nationale des Travailleurs, le Parti Communiste Français, le syndicat Sud-Solidaires et Couserans-Palestine.
La délégation a insisté sur la complicité de l’État français dans la poursuite des massacres en cours à Gaza : livraisons par la France à Israël de composants militaires ; non-respect des traités internationaux notamment quant au mandat d’arrêt international qui vise B. Netanyahu (autorisation d’emprunter l’espace aérien français, annonce de la non-arrestation du criminel de guerre en cas de venue en France) ; poursuite des accords commerciaux UE-Israël (pourtant soumis au respect des droits humains !)
Elle a rappelé l’existence de deux rapports d’Amnesty International, l’un prouvant la politique d’apartheid menée par le gouvernement israélien à l’encontre des palestinien.ne.s, et l’autre confirmant la notion de génocide dans les actes perpétrés par l’armée israélienne.
Les rétentions de l’aide humanitaire et leurs conséquences ont également été évoquées, tout comme l’invisibilisation de la réalité, des atrocités, et la criminalisation des soutiens en France. De nombreuses associations, syndicats, collectifs, ou simplement des individus, ont été inquiété.e.s, arrêté.e.s, menacé.e.s ou carrément dissous.tes, pour avoir défendu le droit d’exister des Palestinien.ne.s.

Les demandes concrètes qui ont été formulées sont les suivantes :
application d’un cessez-le-feu immédiat
réouverture des points de passage pour acheminer une aide humanitaire massive
libération des otages israélien.ne.s et des otages et prisonniers politique palestinien.ne.s
respect du Droit international

Le préfet s’est engagé à faire remonter tous ces points au ministère des Affaires Étrangères. Il a indiqué que le président de la République avait été très touché par son voyage en Égypte à quelques kilomètres de la frontière avec Gaza, en avril dernier, et que le gouvernement français œuvrait à l’ouverture du réexamen de l’accord d’association UE-Israël.

Avant de partir, la délégation a tenu à rappeler, qu’au vu de la situation catastrophique sur place, il était URGENT QUE LES ACTES REMPLACENT LES PAROLES !

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