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Ahava : rencontre avec les administrateurs de la station thermale d’Aulus samedi 18 juin
mercredi 29 juin 2016
Ahava : rencontre avec les administrateurs de la station thermale d’Aulus samedi 18 juin
Présents :
*pour les thermes : Christian Carrère, président de la comcom gestionnaire du site et Didier Blanquet, directeur.
*pour Couserans-Palestine : Viviane Baudry, Christian Fruhauf, François Paumier, Marie Richard, Susan Morris-Warman.
Christian fait le résumé de la situation en Palestine et remet des documents (cartes présentant l’historique de l’occupation, et le livre « Une parole juive contre le racisme ») au président de la comcom. Nous insistons particulièrement sur l’exploitation de la Mer Morte et du Jourdain, le droit international, l’accord UE-Israël, l’inaction du service de répression des fraudes par rapport aux produits étiquetés « Israël » et provenant des Territoires Occupés. Nous expliquons les objectifs de BDS et dénonçons, exemples à l’appui, l’amalgame antisionisme = antisémitisme …
Les gestionnaires indiquent qu’ils sont sensibles à la question politique mais qu’ils sont dans une situation économique difficile après reprise des thermes mal gérés par le privé (évolution positive de 350 à 600 curistes) ; d’autre part il y a quelques années ils avaient commandé des sels de Jordanie qui étaient de moins bonne qualité ; les clients sont sensibles à la marque et Ahava génère 1,5 emploi, également par la vente de produits cosmétiques pour la peau ; Aulus est en train de développer sa propre gamme de produits (fabriqués à Montauban), mais cela prend du temps et de l’argent : ces produits sont en première page du site et Ahava n’apparaît que dans les onglets.
Nous comprenons bien les enjeux en terme d’emplois et proposons à la station d’écouler les stocks tout en recherchant un produit alternatif ; nous suggérons aussi de restreindre l’affichage Ahava à l’accueil ; Viviane donne l’exemple de Balaruc en précisant que ce qui est important ce n’est pas seulement le produit mais aussi la prise en charge des curistes et l’ambiance de la station.
Les gestionnaires s’engagent à rechercher un produit alternatif mais refusent de modifier l’affichage et de proposer à la vente en compensation des savons palestiniens, sous prétexte qu’ils vendent des savons locaux ’au lait d’ânesse et qu’ils ne comprennent pas pourquoi on changerait un produit qui vient de loin (mer Morte) par un produit qui vient d’aussi loin (Palestine). C’est vrai que dans nos arguments, on avait dit de privilégier les boues locales ou proches. Sur l’affichage : à les entendre, il est modeste et en diminution par rapport à ce qu’il était. Notre constat ne nous permet pas de le qualifier de modeste
Nous avons ensuite rencontré Martine Papaïx, adjointe à Aulus, avec qui nous avons fait le point : le maire sera informé et ils devraient suivre l’affaire …
Nous décidons de poursuivre notre surveillance de l’établissement sur la progression du remplacement des produits Ahava et sur la limitation de l’affichage. Nous reportons à plus tard l’action d’information prévue pour le 25/06.
L’idée de proposer des savons palestiniens à la vente dans une boutique locale, accompagnés d’un petit document explicatif est à creuser ; pourquoi pas aussi à Seix et dans d’autres commerces locaux ? À voir au prochain CA.