Google et Apple retirent la Palestine de la carte du monde

http://english.pnn.ps/2020/07/17/social-media-activists-slam-google-apple-for-removing-palestine-from-world-map/
Bethléem / PNN / 16/07/2020

Traduction

Des militants des réseaux sociaux critiquent Google et Apple pour avoir retiré la Palestine de la carte du monde

Google et Apple ont officiellement retiré la Palestine de leurs cartes du monde et l’ont remplacée par Israël par une décision hautement provocatrice qui a rendu furieux les Palestiniens et les militants des médias sociaux qui soutiennent la cause de la Palestine.

La bande de Gaza assiégée et la Cisjordanie occupée sont mentionnées et marquées sur Google Maps, mais depuis mardi, la multinationale de technologie basée aux États-Unis a supprimé le nom de la Palestine de toutes ses cartes, considérant simplement les deux régions comme faisant partie d’Israël.

La décision de Google et aussi d’Apple de supprimer la Palestine de leurs cartes du monde a poussé les Palestiniens et d’autres à soutenir les deux hashtags de #FreePalestine et #standwithpalestine sur Twitter et d’autres médias sociaux pour exprimer leur profond désaccord envers cette décision offensive.Les deux hashtags reçoivent désormais d’innombrables commentaires et retweets.

Le président américain Donald Trump a donné le feu vert à Tel Aviv pour annexer de grandes parties de la Cisjordanie et de la vallée du Jourdain dans son auto-proclamé « accord du siècle », qui a été dévoilé en janvier dans le but de légitimer l’occupation israélienne et de redessiner la carte du Moyen-Orient.

Le Premier ministre israélien, qui avait publiquement exprimé son soutien total et sans réserve au plan de Trump, a également déclaré qu’il continuerait les discussions avec Washington sur le projet « dans les jours à venir ».

Les experts disent qu’il apparait des signes selon lesquelles la feuille de route souhaitée par Netanyahu pour annexer davantage de terres palestiniennes est en contradiction avec le plan formulé par Trump.

Les mesures d’annexion unilatérales d’Israël se sont heurtées à une opposition quasi unanime de la communauté internationale, y compris de l’Union européenne (UE).

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé qu’il entamerait définitivement des discussions au niveau du cabinet pour l’annexion le 1er juillet, conformément au plan de Trump.

Cependant, le plan, sans clarifications, d’accaparement des terres très médiatisé de Netanyahu n’a pas été lancé à la date fixée dans un contexte de divergences croissantes au sein de la coalition dirigeante israélienne et d’une opposition internationale massive à cette tentative hautement provocatrice.

Le retard est survenu après que Netanyahu, en chute libre, n’a pas obtenu le feu vert pour cette décision, tant de son partenaire clé de la coalition Benny Gantz, qui a refusé d’approuver le plan de Netanyahu, que des États-Unis.

Le Premier ministre israélien, qui avait publiquement exprimé son soutien total et sans réserve au plan de Trump, a également déclaré qu’il continuerait les discussions avec Washington sur le projet « dans les jours à venir ».

Les experts disent qu’il apparait des signes selon lesquelles la feuille de route souhaitée par Netanyahu pour annexer davantage de terres palestiniennes est en contradiction avec le plan formulé par Trump.

Les mesures d’annexion unilatérales d’Israël se sont heurtées à une opposition quasi unanime de la communauté internationale, y compris de l’Union européenne (UE).

Le plan de Trump cède largement aux demandes d’Israël en créant un État palestinien avec un contrôle limité sur sa propre sécurité et ses frontières, consacrant Jérusalem al-Qods occupée comme la « capitale » d’Israël et permettant au régime d’annexer des colonies en Cisjordanie et dans la vallée du Jourdain .

Selon le soi-disant plan de paix, le futur État palestinien sera constitué de terres dispersées reliées entre elles par des ponts et des tunnels.